1 janvier 2004 continuation

Cette année, j’aurai soixante-dix ans. En six mois.

Je ne suis pas « vieille » relatif à mon oncle de 96 ans, ni de 92 ans de mon amie Stéphanie, pour eux je suis « la jeune ».

Tout est relatif.

Le plus important est « de ne pas mourir avant mourir » - comme dit Stéphanie. Ne pas vieillir d’intérieur. Laisser vivre cette enfant qui reste en nous, le laisser développer, se laisser tirer pas sa curiosité, audace, optimisme.


« On peut recommencer et tout peut arriver à n’importe quelle âge et
circonstance »
Peut-il ? Andrea Kane dédie son dernier livre:
« à nouvelles commencements, à n’importe quel âge, n’importe quel stage –
et tout l’espoir et promesse qu’ils représentent. »
Voilà, une bonne citation à découvrir, même dans un livre faible cette fois (elle sait mieux écrire). De celui-ci que je viens de relire ce début d’année, je ne me souvenais même plus. J’était tard à fleurir (fleuraison tardive de bourgeon) comme l’héroïne dont elle parle.

J’espère être durable. Persistante, je la suis. Peut-être d’autres bourgeons s’ouvriront sur le tronc de ma vie encore. Sinon, ceux de mes descendants.

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