25 juillet 1957

Où sont passées, ma tranquillité et mon indifférence ? De nouveau, je tremble. Je le plains, je le comprends. J'ai honte. Je l'ai trop raillé. J'ai été méchante, irréfléchie. Je devrais être meilleure. Je lui donne tout, mais ce qu'il voudrait le plus - pas du tout. À ce moment-là, il préférerait rien du tout. Ce sera difficile de tenir et de ne plus le revoir jusqu’à samedi, mais il le faut. Ce sera dur, mais est-ce bien, juste maintenant ?

Oh que je suis bête ! Des sentiments semblables m'arrivent chaque fois que je vais mal. Bien sûr, je tremble - inquiète à cause des examens. Il n'y a rien de pire qu'un examen l'après-midi.

Je sens que je l'aime vraiment maintenant.

Alina n'est pas d'accord pour parler ainsi. Et Édith ? Je vais étudier Ovide de nouveau, je lui demanderai conseil. Je me suis très bien préparée, je ne comprends pas ce qui a pu se passer, comment j'ai échoué. Je m’interroge encore. Et aujourd'hui je me suis rendu compte que je l’aime, bien sûr.

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