30 novembre 1960, Kolozsvàr

  • Il faut que je sois forte, les hommes aiment ça - au moins Sandou.
  • Il faut user de tactique sans en parler.
  • De temps en temps le blesser et sans regret. Se souvenir de ce qu'Ovide dit : on aime seulement la femme qui blesse.
  • Etre de bonne humeur, sûre de moi et contente.
  • Ne pas m'occuper trop de lui, faire des programmes personnels.
  • Sans dire, mais qu'il sente, que je suis satisfaite de moi et que mon entourage l'est aussi.
  • Ces derniers temps, je me suis bêtement délaissée. Dans le passé aussi, c'était moi qui me soutenais, pas maman.
Bien sûr, c’était bon de sentir son bras toujours prêt à m’aider quand j’en avais besoin, mais je ne m’y suis jamais appuyée.

Je peux tenir debout sur mes propres pieds !

Seule. Avec mes propres forces, avec mon propre esprit.

J'ai toujours réussi à changer comme je l'ai voulu, comme je l’avais planifié. Il en sera ainsi de nouveau. Ma santé s'est presque complètement rétablie : ‘ça va de mieux en mieux!’ Je suis aussi d’une meilleure humeur, satisfaite de tout autour de moi. Ce qui est le plus important, mes nerfs commencent à s’améliorer.

Je ne les laisserai plus se détraquer, à ce point. Le tranquillisant m'a fait du bien, mais surtout Kolozsvàr, ma chère ville natale, la solitude, causer avec Véra et Marthe, me reposer, lire et réfléchir. Je me sens si bien ici que je n’ai aucune envie de retourner à la maison. Curieux. Mais bien! Bon, je continuerai plus tard, Véra m'appelle pour déjeuner.

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