15 juillet 1978

Quelle être, quelle merveilleuse personne est devenue ma fille Agnès ! Combien elle m'a aidée ces dernières années ! je ne peux même pas l'exprimer. Elle est devenue un compagnon, un soutien fort et même une amie ! Quelle chance j'ai de l'avoir à côté de moi !

Elle vient de décider de partir à Paris, habiter chez son père. Peut-être, s'éloignera‑elle seulement pour une année ?

Il faut que je laisse l'oiseau s'envoler. Il faut qu'elle essaie de voler de ses propres ailes. Elle le saura. Je n’ai pas le droit d’être trop égoïste, ni lui rendre plus dur l’envol.

Mais mon cœur saigne. J’ai mal : comme si tout mon monde s’écroulait.



C'est à ce moment d’énorme détresse, qu’à choisi quelqu’un pour la recruter à la Secte des Scientologie. Comme elle était docteur ès science, on lui réservait aussitôt « une place de choix ». Il commença à lui expliquer de quoi s’agit.

Mais après avoir lu les documentations décrivant les buts, une évidence sauta dans les yeux : cela ressemblait trop à la propagande de l’idéologie communiste. Non, merci, ce n’est plus pour elle. Une fois, ça a suffi.

29 juillet 1978 (journal, de nouveau)

Sandou mon “ex“, (enfin notre divorce est définitivement prononcé !) m’a envoyé douze magnifiques roses rouges pour le 1e juillet, l'anniversaire de notre mariage et cela, malgré son affirmation il y a quelque années : “Je ne t’enverrai plus de fleurs, même pas sur ta tombe !” Pourquoi ? Ma lettre ? N’importe. Son geste m'a fait plaisir, malgré tout.

Il met un joli point final à nos relations.

2 commentaires:

coyote des neiges a dit…

Malgré une grande détresse, résister à une secte, c'est très fort! Au moins ton expérience communiste t'auras servi à quelque chose!

Julie Kertesz - me - moi - jk a dit…

Oui! tu as très très bien comprise!