La caverne d’Ali Baba

Un jour, un reporter de télé visita Bip, Julie lui montra ses nouveautés. C’était lui qui avait répondu le bruit par la suite :

« Bip, c’est la taverne d’Ali -baba ! »

Il y avait, dans une seule minuscule pièce plusieurs Apple II, ses yeux: les écrans gris et couleur, ses mains: le clavier incorporé prêt pour écrire, et dans son corps, enfermé le reste, le cœur qui battait dans ces machines. Mais beaucoup plus !

L’un des Apple était relié à un clavier de piano électronique et les notes jouées s’inscrivaient sur l’écran à fur et à mesure. On pouvait les sauvegarder, les rejouer, choisir d’autres parmi les 50 instruments virtuels disponibles et réentendre le tout joué différemment. Sélectionner une partie, varier la vitesse ou le ton, lui allouer des instruments différents, le mettre sur une autre échelle.

Un autre des Apple II était relié par un boîtier à un caméra vidéo permettant à capter des images. Les images ainsi captées pouvaient êtres modifiés des dizaines de manières et mélangés aux textes, même aux mélodies.

Le troisième ordinateur Apple portait en lui un programme permettant à composer plusieurs pages ! Des textes mises en colonnes, des images placées aux emplacements fixes, contournés ou entourés par texte. Le tout relié à une imprimante et, sans photogravure ni caractères de plomb, sortaient des pages d’une qualité… acceptable. Il permettait à faire des pubs, sans colle et ciseaux... avec d’instruments virtuels.

Se trouvaient aussi, pleins des jeux pour les enfants et les « grands enfants », et même une boîte pour enregistrer paroles ou chants, permettant comme pour les autres modifier, changer d’avis, revenir... créer, transformer. Accomplir plein de merveilles.



S'il te faut,

par Jaques Brel

S'il te faut des trains pour fuir vers l'aventure
Et de blancs navires qui puissent t’amener
Chercher le soleil à mettre dans tes yeux
Chercher des chansons que tu puisses chanter
Alors...

S'il te faut l'aurore pour croire au lendemain
Et des lendemains pour pouvoir espérer
Retrouver l'espoir qui t'a glissé des mains
Retrouver la main que ta main a quittée
Alors...

S'il te faut des mots prononcés par des vieux
Pour te justifier tous tes renoncements
Si la poésie pour toi n'est plus qu’un jeu
Si toute la vie n'est qu'un vieillissement
Alors...

S'il te faut l’ennui pour te sembler profond
Et le bruit des villes pour saouler tes remords
Et puis des faiblesses pour te paraître bon
Et puis des colères pour te paraître fort
Alors...

Alors, tu n'as rien compris

Jaques Brel, du 'la Bastille'

Mon ami qui croit que tout doit changer

Dis-le-toi désormais, même s'il est sincère

Aucun rêve jamais ne mérite une guerre!

... Tendons une main qui ne soit pas fermée

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