8 avril 1988

Je suis assise près de l’orguedans l’église d’un petit village près de Cambridge, . Nous sommes partis depuis une semaine, la route nous a uni sérieusement, nous avons découvert pleines des nouvelles choses l’un dans l’autre. J’espère de nouveau. Mais malgré tout je ne crois pas au miracles, mirages, nous verrons. Près de moi, Français joue de l’orgue.

Ce matin, j’ai vu et entendu les jeunes sonner les cloches d’une autre église et hier nous avons pris sur casette le chants des oiseaux aussi et nous avons découverte ce coin de village. Un vieux château, une champs plain des narcisses, un grand mur sous lequel un cheval blanc broutait – et nous nagions dans le bonheur

Aujourd’hui François et plus nerveux, qu’est-je dit ? J’apprends beaucoup et pas seulement sur lui, aussi sur le monde et sur moi, donc je change. Qu’on réussisse ou non à rester ensemble, à la fin et longtemps, quelque chose restera en moi, avec moi, parce que vivre avec lui, près de lui, c’est une expérience complet, profond et formidable.

Je ne le connais pas plus de deux mois, mais je peux déjà dire qu’aucun homme ne m’a compris, ne m’a pas étudié aussi profondément et sérieusement, n’a pas était aussi heureux de donner (et recevoir) avec un tel abandon que lui. (l’expression hongrois disait : donner à paume ras le bord, paume pleine)

Tous les jours on découvre des nouvelles choses en quoi nous ressemblons que ne savions pas encore, ne rêvions pas l’un de l’autre et qui nous approche davantage. C’est formidable comment il réussi à me caresser et me satisfaire, et je n’arrive même pas à croire que c’était moi qui disais et croyais que je n’en ai plus besoin de cela.

Va-t-il me laisser écrire, vivre tranquillement, de temps en temps me reposer et m’arrêter, quelquefois décider , conduire, saurais-je obtenir avec assez de tact et féminité ces choses quand c’est importants pour moi. Dorénavant je ne sais plus vivre sans cela et je ne suis pas prête à sacrifier trop, surtout pas ma tranquillité, pour cette énorme choses qu’il peut donner, avec plaisir, bonheur et enthousiasme.

Donner, recevoir, c’est bon. Être contrainte, avaler non. Souvent la frontière est mince. Le passé est dur, la volonté est présent, on peut espérer peut-être. Le monde pourrait être, est beau avec lui et près de lui, comme à lui aussi la vie est merveilleux près de moi. Même si la vie est fatigante avec lui, tellement il est affamé et avide. J’espère et j’ai l’impression que lentement cela passera

Pendant qu’il joue à l’orgue, deux femmes plus âgés (de mon âge ou quelques années plus) ont rafraîchi les fleurs de l’église, elles chantent splendidement maintenant la gloire de l’église. Français fait des efforts, des fois il joue très bien, des autres fois c’est juste de l’exercice, d’autre fois avec l’âme ou trop sérieux. Mais c’est vraiment une expérience inoubliable – surtout la découverte hier, par surprise, de l’église et de l’orgue. Sinon, la dame m’a expliqué qu’ici c’est la coutume pendant les paques à aller de l’église en église et sonner les cloches

Aujourd’hui nous nous sommes pas mal disputés, à la fin de nouveau nous nous sommes compris. Je dois faire attention à sa sensibilité ; et aussi que les mots ont des significations différents et c’était bête à se disputer sur ce que cela dit à chacun ; l’aider à comprendre : il est capable de quelque chose de bon et important.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

le langage, le vécu, different, cela n'aide pas .... Mais avec de la patience, de la comprehension, de la volonté, on y arrive peu à peu ;-)
Sophos