Nouveau cahier

Le vieil arbre du temps abandonne en silence
Ses feuilles qui sans lui font une couche immense
Flânant un jour par là, je m’arrête et médite,
Sur une feuille cette histoire j’ai trouvé écrite
Janos Arany (1817 - 1882)
Hello, qui est là ?
Qui me parle de là-bas ?
Est-ce toi, ma jeunesse,
Est-ce toi qui m’appelles ?
Oszkàr Gellért

3 septembre 1996

Ils ont retiré trop du dernier salaire de François. Leçon : il faut répondre à l’impôt à temps… François vient de recevoir un cheque d’une de ses fille, 10.000 francs de prête longue durée et la cadet a payé 4300 francs à la Trésorerie pour qu’ils arrêtent les saisies de salaire et les poursuites contre François et ne saisissent pas son orgue et mes meubles. Puis aujourd’hui, il a appris qu’une partie de son salaire a été versée, tout, sauf 4300 francs. Qu’a-t-il dit, je ne sais pas exactement, mais ceux de la Trésorerie ont pris peur.

François joue merveilleusement, des sons chauds du piano, des mélodies tellement pleins de merveilles qui sont en lui sortent, ils étaient pendant longtemps profondément cachés.

Il vient de m’acheter, m’apporter ce nouveau cahier. Comme je n’arrive plus à écrire 'journal', je mélangerai dans celui-ci écriture et journal. Je ne publierai rien tel quel de ce que je note ici, seulement retravaillé, comme 'un vrai écrivain'. Je continuerai à écrire d’abord tout qui me vient, qui coule, qui demande à sortir.

Aujourd’hui je suis épuisée trop rapidement, mais j’essayerai d’écrire dedans quelques paragraphes, portraits de vous, sur nous, vrais et différents.

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