Bienvenue, l’année 1999 !

« N’importe quoi ! »
4 janvier 1999

Bienvenue, l’année 1999 ! Me voilà arrivée jusqu’à toi.

Il y a 50 ans, je me demandais, j’espérais - étant optimiste - d’y arriver.
Et me voilà.

Pas très jeune, sauf pour mon oncle et tante qui ont dépassé 90 ans. Pour eux, je n’ai ‘que 65’. Cette année je dois arranger ma pension, retraite, à laquelle je n’ai pas assez pensé au cours des années. De cela, une autre fois.

Que je réussisse ou non à publier mes journaux et ou mon livre sur l’écriture sur lequel je travaille depuis deux ans, non, je ne dirai jamais que « je n’ai vécu pour rien. »

Pour la postérité, j’ai une fille bien mariée ayant trois petits-fils qui seront (au moins) bilingues, vivant près de Washington et Agnès penserait différemment de la vie des autres et la sienne après ses dix jours loin de sa famille mais plongé dans les problèmes de sa famille lointaine. J’ai un fils, bien lancé dans sa carrière et attendant une fille pour le mois de mai. Se marieront-ils et quand, c’est leur affaire, mais tout comme moi, ils attendent l’enfant avec joie.

Je sens Valérie comme ma fille (même si elle n’est la mienne que par alliance) et j’aurais l’occasion de m’occuper encore de ses enfants à elle.

Avec François, on essayera de sortir plus souvent et d’en sortir de ses problèmes et de nos ennuis de santé.

Mon groupe d’écriture a bien démarré. Moi-même, je n’écris pas trop bien, mais j’ai fait des progrès, je comprends mieux l’écriture et les divers problèmes qu’elle pose. Avec le temps, quelque chose va se « cristalliser ».

Ce qui est aussi important, j’arrive à faire une différence enfin entre toi, mon journal, et l’écriture, que cela soit fiction ou non-fiction. Et de l’écriture, je commence à avoir de plus en plus mes propres opinions, mes propres vues. Après avoir lu tant de livres, je les assimile et commence enfin à filtrer, avoir mes propres opinions et les ajouter. Le mettre « à ma sauce ».
J’ai décidé par exemple de décrire avec humour mes mésaventures de la fin d’année, les transformer en fiction et pas dans les pages de ce très agréable journal. Ainsi d’un côté, il seraient dramatisés, mais décrits de distance. D’ailleurs, les regarder comme des « récit » m’aide à mieux les supporter.

2007: les italiques sont ajoutés aujourd'hui seulement au texte, ne se trouvaient pas dans l'original.

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