Dimanche, le 7 mars 1999

Je viens d’imprimer 132 pages, les débuts, les premiers cinq mois de l’atelier d’écriture que j’anime. J’ai de chance, le niveau est bon et l’on voit aussi leur évolution due en partie à moi, à l’atelier. Quelle joie! Je suis arrivée, non, je suis en train d’arriver.

Plonger, plonger. En souvenir, en fiction, mélangé. Puis, le conflit, les scènes liées. Décor et personnage. Formes divers, vers. Amour et ressentiment. Ce dernier est plus dur, après une vie de contrôle de soi. Malgré - ou à cause de - mes exemples?

Je me suis réveillée ce matin en sachant comment il faudrait leur présenter. François s’est réveillé avec d’énormes projets qu’il a commencé à me les expliquer. Hélas, plus ils sont grands, plus ils se dégonflent.

Et moi? Je suis sure que le matériel rassemblé sur « comment écrire en tenant compte du lecteur» est utile, utilisable, hélas, dans une forme ou une autre. Que mon journal est important, mais aussi qu’il nécessite encore et encore de travail.

Soupires. Grand soupire.

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