15 janvier 2000

Que de différentes façons de voir une même chose !

J’ai fait relier les premiers deux romans courts de fiction que j’ai écrit «Ma princesse aux pieds nus» et «Sans limites» pour donner courage aux participants dans mon atelier d’écriture, pour qu’ils écrivent eux aussi.

Nicolle, a lu les romans et m’a demandé: «Comment vous faites pour qu’on ne puisse pas la déposer, qu’à la fin d’un chapitre, on a envie de lire la prochaine aussitôt?»

Alice a pleuré en les lisant. Elle a pensé à sa fille et s’est identifiée à la «princesse» qui croit qu’on veut lui enlever son fils, en négligeant ses intentions à lui, pourtant exprimés. Elle m’a dit tout comme Nicole qu’on ne devine pas d’avance ce qui arrivera et l’on continue à lire pour le savoir.

Une des participants m’a dit que Sans Limites est comme l’histoire d’O, trop hard pour elle, et, au contraire, Danielle m’a affirmé que ce sont deux récits à «l’eau de rose», avec l’homme, qui vient la sauver.

Que d’avis différents sur les mêmes récits !

En réalité, ils sont un peu la mixture de tout ça.

Ah oui, et Danielle a ajouté qu’elle préfère qu’on suggère plutôt (et qu’elle puisse imaginer) que l’on montre cru. Y a-t-il beaucoup de « cru » dans ces récits ou a-t-elle une imagination débordant ? De tout de façon, il y a qui aiment plus, d’autres moins de détails. Je voulais me tester surtout jusqu’où je peux aller dans les descriptions. Les nouveaux romans d’amour vont d’ailleurs souvent beaucoup plus loin.

Finalement, la divergence d’opinion m’a ravi, même si seulement trois entre sept l’ont lu aussitôt et m’a rappelé aussi que ces romans sont mieux finalement que je les croyais, même si beaucoup moins importants pour moi que les livres venant de mes journaux. Je suis curieuse ce qu’ils diront là-dessus.

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