19 août 99

Je n’ai pas réussi à l’exprimer aussi bien : pendant sa période « haut » François parlait très fort et surtout très agité. Ce qui rendait encore plus fatigant de l’écouter. Il était aussi irritable et vexant.

Tout cela je le comprends avec mon intellect : « Il était malade ». Mais avec le cœur, quand pourrais-je lui pardonner ? Si jamais. Quand reviendra l’enthousiasme, l’admiration, le bonheur ? Je voudrais le retrouver. Ils me manquent.

Le mari de Valérie a réussi enfin à sortir d’Algérie où le gouvernement le retenait parce qu’il avait négligé de demander son récent passeport Français. François est au cirque avec Nadia qui est revenue avec son père. J’étais avec Vincent.

Il faudrait entre temps penser moins à l’Amérique et ce qui se passe là, reporter toute mon attention à mes petits-enfants d’ici. Et à leurs parents. Agnès ne veut pas de mes conseils, ferme le contact. Je ne l’appellerai plus. Laissons le sort, le temps agir.

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