30 septembre 1999

Aujourd’hui j’ai reçu par la poste mon énième livre sur l’écriture. Que peut–il encore m’apprendre? je me suis demandé. J’ai déjà lu, analysé, concentré au moins cent autres livres. Même des pires, j’ai appris quelque chose.

À peine j’ai commencé celui-ci et déjà je suis enchantée.

Une nouvelle façon de présenter des choses déjà connues. Et, en plus, elle a arrangé son livre (au moins les premiers chapitres) tels que moi. Alors, je ne suis pas trop « à côté ». J’espère qu’elle ne va pas croire que c’était après la sienne que je me suis inspiré dans mon arrangement.

J’ai pris des idées de tous les cent livres et j’ai ajouté les miens. Il devient plus touffu, mais s’améliore et ma compréhension sur l’écriture aussi. Un jour, je le laisserai partir. Assez pour montrer aux éditeurs potentiels. Je ne suis pas encore là.

L’auteur, une femme, suggère à se demander « Ce qu’on veut dire. Que fait mal? »
Je n’ai pas envie de m’y plonger maintenant. Déjà en écrivant ce que heurte j’ai de la peine, quelque chose en moi se serre et se fait tout petit.

François hurle de nouveau, furieux pour les assiettes sales dans l’évier et puis, par contre, furieux en ne pas retrouvant ceci ou cela « Tu l’as déplacé! » Il s’agite paniqué qu’il ne trouve pas ce qu’il cherche et aussi qu’il n’a pas réussi à réaliser tout qu’il espérait et promis au Club.

***
Enfin, il regarde la télévision et ne bouge plus. Je sens encore son mécontentement vibrer dans l’air.

Hier, c’était une bonne journée : il lisait avec délice un livre de spécialité, il souriait et était contant du monde et de soi, donc même de moi. L’air était rempli de sérénité.

Bon, je me replonge dans mon livre.

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