Le mari, réel

20 septembre 99

Oui, après avoir fait le deuil d’un mari idéal sur lequel on peut compter, je peux m’approcher de nouveau de celui, réel. Attendre ce qu’on peut de lui et l’obtenir par contre fermement et aussi gentiment mais ne pas croire à l’impossible.

Les médicaments me tranquillisent, mais me fatiguent trop. Il est trois heures et je n’arrive plus à me concentrer, à travailler. François n’est pas là, j’ai du silence autour de moi, et pourtant « rien ne va ».

Le travail améliore mon livre sur l’écriture à chaque fois, mais il ne semble jamais finir. Un jour je devrais me décider pourtant. Aujourd’hui, je viens de commander encore une livre de 500 pages sur l’écriture. À la là.

Avant-hier à la brocante j’ai trouvé un manuel de dessin humoristique tellement bien écrit et mise en page ! Et deux petit romans en tout petit formats édités par des magazines, l’un a le titre « les doux cahiers », il s’agit des deux journaux, de la mère et de la fille. Mais pour le moment je suis même trop fatiguée de les lire.

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