ça heurte encore

Simon, couché sur une femme sur mon lit pendant la party que je tenais. L’embrassant là, après avoir déjà, un mois auparavant, donné des baisers dans le parc à Edith, mon amie et avoir essayé de courtiser Alina devant moi.
« Parce que tu ne veux pas coucher avec moi !
Tu le fais, ou alors on rompe »

Sandou, partant en vacances seul, sans moi et nos enfants. En fait, avec sa maîtresse. Sandou, allant « travailler la nuit » douché, lavé, rasé de frais et en chemise blanche qu’il avait fraichement repassé. Sandou, faisant des plans pour le futur avec la très jeune fiancée de fils de sa cousine. Partant en Roumanie sans me prévenir qu’une demi-heure auparavant, me laissant avec Agnès camper près de lac de Garda, sans voiture, et sans m’embrasser avant de partir, quoique je l’avais suppliée. M’humiliant, déconsidérant, ignorant.
« J’ai le droit à ma vie !
Nous sommes mariés, mais
il n’y a pas contrat d’amour ! »

Paul, vers la fin, venait à la maison ivre ou drogué ou les deux et même, me faisant scandale, non seulement devant mes employés mais même devant un client. Paul, se réjouissant que j’avais envie de vomir quand le Mistral avait balancé l’avion près de Nice. Paul, demandant le vin le plus cher du menu, juste après que je l’avais prévenu que nous n’avons plus d’argent.
«T’étais méchante avec moi ! Tu m’a mis dehors de la société.»

En trois ans, est-ce Paul a travaillé plus de trois jours pour cette société? Contribué lui aussi à cet argent qu’on dépensait revienne aussi dans les caisses? Lui aussi partait de plus en plus vers les autres femmes.

François a tout fait, lui aussi, pour me pousser dehors. Même les inconnues du TGV l’entendant m’ont offert de témoigner de son ignominie envers moi. Quand il voulait envoyer 'mon journal' à 'sa passion de Canada', quand il m’avait accusé de n’avoir pas écrit qu’une partie infime de vérité et surtout m’affirmant:
qu’à travers Alina et son mari j’avais provoqué
"l’emprisonnement de beaucoup de gens,
mon père, la mère d’Edith, et encore des dizaines,"
j’ai eu vraiment MARRE.

Il avait dépassé ma capacité de compréhension, patience, tout.

N’importe, que je n’ai pas connu encore Alina quand mon père avait a été emporté, ni eu contact avec la famille d'Edith quand la mère d’Edith a été enlevés par la Securitate, mais soulever tout ceci, aller aussi loin! Touiller dans ce qui me fait le plus mal pour me persuader de ne pas visiter Alina en Roumanie, c’était trop. Je me suis levée à 5 heures de matin et dans la nuit profonde j’ai quitté mon logement, « notre foyer », pour toujours.

C’est près encore et ça heurte encore.

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