17 juin 2002

Après deux jours de canicule, hier après-midi, un petit brise frais. Cette nuit, c’est carrément refroidi, j’étais de nouveau bien sous mon duvet. J’ouvre grand la fenêtre de salon et laisse ouverte la porte entre les pièces, ainsi l’air frais arrive, mais pas directement sur le lit.

Hier, j’ai envoyé les deux livres (Touche du bois, et Il neige à Paris) à Alina, j’ai donné aussi à Michel un exemplaire qui l’emportera avec lui en vacances : je dois attendre leur réaction.

Je me suis senti oppressé, d’un coup, vide. Un tranquillisant et la lecture d’un livre reçu le matin et de nouveau tout va.

Je travaille. Je lis les livres sur l’écriture, j’écris ce qui vient. Pas encore « le grand roman » que je souhaiterais, mais des souvenirs, observations, quelques notes aussi pour mon livre sur l’écriture.

Comment pourrais-je m’ennuyer ? J’ai tellement à faire !

Je devrais inventorier mes livres, j’ai encore des romans, essais, bibliographies non lues. Revoir ce que j’ai écrit. Faire des photos illustrant mes propos.

Les éditeurs publient des livres sans photos, la plupart de temps, et alors ? La micro-informatique, les CD et DVD, permettent une nouvelle Renaissance. Il faut en profiter.

J’ai vu la semaine dernière, à l’expo des Arts Graphiques, comment l’informatique commence à bouleverser la peinture. Un peintre inclut une photo dans un fond peint ; l’autre agrandit une photo, change ses couleurs, ajoute d’autres détails ; le troisième, fait une toile (j’aurais juré photo), le numérise, lui donne un fond noir dégradé et l’imprime sur toile. Intéressants ou réussies, ces expérimentations d’intégration des divers techniques et arts.

Intégrer paroles et images, pourquoi pas ?
Sans en faire pour autant un feuilleton photo. On le fait déjà pour les livres d’enfants, les biographies, les livres scientifiques. L’impression numérique est devenu la norme, pas l’exception comme au début de ma société Bip. Les techniques sont là, il faudra en profiter.

Mes photos de roses sont réussies (les bourgeons et les vieilles roses aussi), même si je regrette toujours mes clics clic pour rien. Alors, les roses, splendides, étaient ouverts juste comme il faut. Et la lumière féerique.

Bon, on ne peut réaliser tous ses rêves.

La canicule les faits éclater, s’ouvrir : ils sont en plein maturité et non plus jeunes femmes comme elles étaient.

J’ai aussi une vieille rose, qu’elle peut être captivante encore !

2 commentaires:

Francois et fier de l'Être a dit…

Tu devrais mettre plus de douceur dans ta texture qui semble trop régulière. Regarde ce que j'ai fait avec le visage de Lisa.
Mais à par cela, j'adore l'effet gouache des pétales.
Bises

Julie Kertesz - me - moi - jk a dit…

Merci de me le faire remarquer, François,

je ne sais pas que faire: je ne retrouve pas (pour le moment) les images originaux et celle mise ici provient de copier/coller du traitement de texte Word ce qui leur donne cette horrible texture.

Si j'aurais qu'une seule image, je pourrais travailler dessus jusqu'à obtenir quelques chose de bien, mais ainsi c'est surtout pour montrer ce que j'avais fait, démontrer ce que j'écrivais...

peut être quand même je trouverai une meilleure moyen de me débrouiller - en attendant, devrais-je publier sans mettre les images?