PS ajouté le 31 juillet 2002 au 'Touriste chez soi'

Je viens de recevoir les photos, ils ont fort bien réussi! Mais en moi, j’ai davantage d’images. Et des sons? Non, pas cette fois. Curieusement, sauf les discussions que j’ai eues, je ne rien entendu. Et ce marché ne sentait pas, au moins pas le matin de si bon heure.

Près de ma boulangère, par contre, une odeur alléchant m’avait décidé d’entrer et acheter et la fragrance des lavandes attire déjà plein de bourdons. Heureusement, ils sont là pour m’enchanter mais assez éloignés de mes fenêtres et, comme dit Annelise, elles sont ceux du voisin et c’est lui qui s’en occupe. Bien.

Je lui offre la vue de mes dahlias feu, resplendissants. J’ai coupé trois le matin pour Annelise. Mme Filipetto a protesté :

Non, ne les coupez pas !

Je l’ai regardé sans lui dire, elle le sait, qu’ils sont les miens, ces dahlias, mais c’est vrai, ils fleurissent plus près de sa terrasse à elle.

Ils sont restés assez, je dis, essayant de l’amadouer.

- Il n’aurait pas fallu, me répondit-elle quand même avec regret.

Le soir, elle n’avait pas de viande, je lui ai passé une tranche hachée, congelée, elle m’en a apporté une belle pêche.

Bonsoir, je vais donner à dîner à mes petits-enfants. Les coucher. Veiller sur eux.

Ils sont fort sympa et gentils ses deux petits.

Enfin, me dis‑je, quand ils le veulent. Entre trois et quatre cette après-midi, Gaby était devenu une diablesse blonde aux yeux bleus, prenant tout de son frère qui jouait tranquillement. Puis, réagissant, il l’a cogné. C’était une fort longue heure, oui.

Une fois chez moi, la fatigue disparaît. J’écris des lettres et les envoie sur le Web, j’en ai aussi reçu. Je lis un peu, j’écris.

Il est onze heure de soir, bonsoir.

Aucun commentaire: