Rencontre

4 décembre 2002

Rencontre avec Slavia. Qu’en sortira-t-il ?

Au moins, de penser plus profondément à certains choses. Je viens de lire sa biographie, elle m’a impressionné. J’ai commencé à lire son livre, il m’a choqué. Choc en sens « atteint », ébranlée. Je ne puis le lire qu’en petites doses, je dois cogiter sur ce que je lis.

Elle est d’origine mélangée, des langues et cultures diverses se mêlant. Polonaise, allemand, français. Chrétien et juive. Scientifique et littéraire. Et encore beaucoup d’autres.

« Jaillit-il bon du mal » ? Je ne suis pas convaincue. Mais en nous écartant du chemin que nous suivions, on arrive, dérive, vers sentiers nous conduisant vers les routes plus intéressantes.
Au moins, c’est arrivé ainsi dans ma vie.

Je croyais devant moi une semaine vide et me voilà avec une remplie.

Lundi, rencontre entre moi et mes mémoires.

Mardi, la sœur de madame Filipetto, sa gentillesse et ses fleurs, après que j’ai véhiculé sa sœur d’Argenteuil à Antony. Que l’oignon rissolé peut être bon ! Elle me donnera aussi une touffe des girofles le printemps.

L’après-midi, visite chez Slavia, discussion sans arrêt pendant deux heures et demie. Le soir, le choc de début de son livre « Idzy ».

Mercredi ? Je verrai. Le matin avec David.

Jeudi, rencontre et discussion avec Radu, fils d’Alina en passage par Paris qui dormira une nuit chez moi et a besoin de mes avis.

Vendredi, Slavia vient ici.

Tout, sauf une semaine vide !

Comme on dit, on ne peut jamais savoir à quoi mène quelque chose dans lequel on entre, vers quoi l’on va.

Slavia dit que le bonheur ne dure pas. Oui, mais c’est intense. Court ou long, on s’en souvient. Une nuit, une année ou plusieurs, même s’il disparait.

Même quand on doit le payer cher par la suite ?

Il faut choisir : vivre ou végéter. Oser, même si on le perd à la fin. Rebondir.

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