2 février 2003

La mémoire est sélective, la mienne et aussi celle des autres aussi.

François prétendait dans une lettre pendant le procès de divorce que je ne gagnais rien, à Bip, quand nous nous sommes rencontrés. Il a oublié quelques détails.

Nos deux premiers voyages ont été à la charge de Bip, j’espérais encore faire revivre ma société et j’attendais de bons conseils de lui à l’occasion des expos. Mon livre venait de sortir, devint best-seller rapidement et je gagnais, dès la fin de l’année de quoi vivre bien pour l’année suivante. On m’avait sollicité pour écrire une rubrique régulière sur le sujet du livre et c’était fort bien payé et rapidement.

L’année après, en 1990, j’ai travaillé à la formation informatique d'un comité d'entreprise et, même si je n’y ai pas travaillé qu’une semaine ici ou là, on me payait pas si mal et en argent liquide, au noir. L’organisme de tendance communiste dont il dépendait se sentait au-dessus des lois, longtemps. J’ai été finalement éloignée de là puisque je refusais «d’éclairer les masses» des élèves à la place ou sous déguisement de enseignement de l’informatique.

J’ai aussi travaillé beaucoup à faire deux programmes pour l’université. Oui, je gagnais ma vie! Et même les mois quand je n'étais pas régulièrement salarié pendant un certain temps.

Je ne me suis pas appuyé sur lui que pendant un seul mois d’été, dur, pendant lequel il me l’a fait d’ailleurs amèrement sentir.

Mais moi aussi, j’ai le mémoire sélectif et j’aurais pu me souvenir, ou si je m’en souviens de décrire mieux aussi les côtés positifs de chacun des hommes ayant croisé mon chemin.

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