Budapest

16 juin 2003

Je suis arrivée à Budapest, je suis actuellement, à 15 kilomètres où habite mon oncle dans un maison pour des vieux.

Les oiseaux chantent, vis-à-vis, une piscine, des sapins. Le ciel est bleu et depuis une heure il ne fait plus trop chaud.

Après trois jours, j’aurai le temps probablement d’aller à Vienne ou Cluj, voir aussi un peu les librairies de la capitale. Les beaux nuages se promènent lentement dans le ciel, une brise légère me caresse.

Je me sens bien ici.

Pourquoi la Hongrie me parut si loin? Peut-être que je ne suis pas venue en avion (deux heures de route plus le reste) qu’en 1961 lors notre émigration de Roumanie, et en train cela dure environ 24 heures. En voiture, encore plus. Mais aujourd’hui, le billet de train (avantage : on descend et continue si on veut) coûte autant sinon plus que celui d’avion. A suivre sur l’Internet plus souvent.

Sommes-nous cette semaine devant un énorme bouleversement familial? Si Lionel et sa famille iront travailler aux USA (j’y crois) bientôt, moi aussi. Je prendrai de nouveau mon sac sur le dos m’approcher de mes enfants.

On verra.

Annelise, s’y réjouit, se prépare déjà, Lionel choqué, plein de responsabilité devant le changement et aussi des doutes sur celui qui lui a proposé (sérieusement? me dit-il, je ne suis pas sur) et les conditions qu’on lui offrira là.

Qui sait, peut-être mes rêves d’il y a 25 ans se réaliseront. Sinon, partout c’est bien et j’ai (nous avons) un pied-à-terre près de Paris. (2008: 5 ans plus tard, ils partent maintenant, pour Londres).

Agnès a répondu sur un ton curieux, presque repoussant ce que je disais ('j’espère pouvoir être plus avec vous'); était-elle préoccupé des gosses ou est-ce assez pour elle combien ils (elle) me voit?

Ce ne vaut pas la peine d’y penser d’avance trop, s’en faire de souci : sera que sera.



La seule, dernière, réalisée.

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