15 janvier 2004 (a)

Déjà!

Le temps passe.

Rapidement. Trop rapidement?

Au moins, le remplir avec quelque chose... de bien? important? signifiant?

Finalement, je me suis rendu compte que pour comprendre ce que j'ai dit dimanche à ma belle fille et ce que je voudrais qu'on comprenne en lisant mes journaux "nous avons plusieurs facettes et dans certaines circonstances des facettes cachées en profondeur, inconnues même de nous mêmes, remontent".

Il faudra lire au moins ceux de dix à cinquante ans.

Dans le premier volume "derrière le rideau de fer", même si l'enfant devient adolescent, la jeune fille femme puis mère, je suis la même. Me comportant avec de la "classe" que ma mère m'avait inculqué, la persévérance appris de mon père. "Je ne sais pas gagner si on ne me donne pas l'argent" j'écrivais et je revais à un seul homme, compagnon, amant, époux, pour toute ma vie, et puis, à un moment donné, en faisant des concessions, croyant l'avoir trouvé.

Comme le bon sexe et un peu de tendresse peut aveugler dans moments de solitude!

En réalité, cette période finit avec la mort de maman, une vraie dame, elle. Mon père, charmeur, bon viveur, excellent organisateur, et même manipulateur, n'était jamais de la même "classe", il restait, pieds à terre, même quand cela allait très bien "homme de peuple" dans le bon sens. Pas tête en nuages.

Finalement, cette différence c'est plus ou moins perpétué avec Sandou et moi, peut être (je leur cherche des excuses) ils ont été infidèles en sentant qu'ils ne seront jamais "à la hauteur" de leurs femmes, qu'ils ont choisie et adorée tant au début et conquis.

Enfin, c'était un des motifs.

Il existait de toute façon une différence culturelle entre mes parents tout comme dans mon couple.

Non, ce n'est pas à 30 ans qu'une nouvelle facette de moi surgit, c'était après ma 40ème année, après ma séparation de Sandou, fin 1975.

La rencontre d'un jour avec Abe m'a démontré qu'un rencontre d'un jour, (à continuer)

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