21 janvier 2004

J'espérais vivre jusqu'à la fin du siècle, en 1950, je n'avais jamais pensé à l'après. Cette date de 2004 me parait d'ailleurs très curieuse toujours. Bon, essayons ne pas réveiller les fantômes de chiffre 4: autre que le 1944, les autres années avec quatre ne m'ont apporté aucun chose spéciale et de toute façon je ne serais plus là en 2044.

Bien, oublie tout cela! Un jour, ça viendra, si tu as de la chance, subitement. Profite, d'ici-là.

Slava m'a appelée pour me demander à lire l'autobiographie de 400 pages "TOI" d'une femme d'origine polonaise. C'est vraiment intéressant comment par une phrase, des fois juste un adjectif, quelqu'un se révèle à travers son écriture.

Je ne suis pour le moment qu'à la page 70, mais je vois une être remplie de fiel, quelqu'un à éviter à tout prix. Bien que, dans certaines circonstances extérieures, elle parait me ressembler. Horrible! "Parait ressembler"? (J'avais écrit semble ressembler au début).

Elle s'est mariée, aimé, quelqu'un d'un autre classe et éducation qu'elle même. Elle aime voyager. Peut-être, la ressemblance s'arrête là. Elle est volage, avide de se trouver avec des célébrités et même prête à coucher à cause de cela. Elle accuse son mari à travailler trop et économiser l'argent et ne pas prendre assez des vacances, ensuite elle reproche à son amant de ne pas économiser, de prendre trop des vacances. Curieuse personnage. Mais ne sommes nous tous pleins de contradictions?

Ce livre écrit pour "survivre et accuser", en réalité, jusque maintenant au moins, devient davantage une auto accusation involontaire. J'espère, le mien, ne deviendra aussi amer à aucun moment. Il faudrait me relire, voir, analyser. Non pas pour cacher comme je suis et ce que je pense, mais si je devenais amère, pédaler à l'envers ou plutôt, comme disait mon amie Stéphanie "entrer sous la douche et laver toute la saleté de moi" pour courir de nouveau en avant sans tout ce poids.

J'ai déjà découverte pleines des choses que je dois à Sandou, en réalité à François aussi: j'ai appris grâce à nos différences beaucoup sur moi même. Nous avons fait des belles promenades. j'ai découverte Shuman et l'orgue, j'ai créé ou (co) une belle enseignement universitaire.

Dans les deux cas, j'ai aimé.

C'est bien d'aimer, d'avoir le plaisir de l'autre, près de soi. Le voir, le sentir, l'écouter. Se croire aimée et appréciée. Partager.

Aujourd'hui, je vais nager et marcher. Cette année, je dois maigrir, devenir plus saine. Mettre "ailleurs" une copie des journaux corrigés. Où? peut-être, les envoyer à Agnes. A Radu ou Alina au moins. Sur un CD ou DVD?

Hier, j'ai mis enfin un peu de temps à faire le ménage: le tapis persan pourpre est redevenu beau, le chemin avec carreaux devant la maison n'est plus glissant et tout la vaisselle est lavé, l'évier vide. Mais hier soir j'ai mangé une portion de riz en trop chez Ionel, avec eux. Je suis restée jusque deux heures et demi. De nuit, de matin?

J'admire le comportement de mon fils, je peux être rassurée, il saura se relever des coups durs, faire face. Et ma fille? Elle a eu des leçons amères, hélas, dans sa vie. Leur ai-je donné assez d'éducation, exemple, contre exemple? Ai-je été une bonne parente? Je l'espère.

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