11 avril 2004, dimanche de Pâques

Je suis devenue femme, il y a 45 ans.

En me réveillant à 7 heures, j'ai prise une photo au lit, puis les tulipes de feu Filipetto, et à huit heures, le champs de jonquilles devant la piscine. Après seulement 350 métres, une photo de la piscine et deux de moi, cheveux mouillés et puis sèchés, et une de la Seine au loin. Puis d'une usine près de pont.

Je suis allée à la Carrière sur Seine où Sandou allait contempler les saules sur la rivière et réfléchir comment la vie est tournée différemment de comment nous l'avions envisagés il y a 46 ans sous la saule près du lac Herestrau, dans le parc de Bucarest.

Hélas, quand une groupe des canards se sont approchés, une corbeau envolée, je n'avais plus de la mémoire numérique disponible: ils restent néanmoins imprégnés dans ma mémoire. (2008; hélas, le plus souvent pas autant que les images prises)Il faisait beau. Je suis revenue après avoir vidé et fait de la place et prises d'autres photos, émerveillée par la beauté de la nature, les sujets divers (un chiot, un bourgeon, un seule au débarcadère, etc.)et même quelques photos avec mon vieux Olympus. J'ai bu un café au Marroniers, et écouté demander "Fiston, donne-moi une rosé, mon grand, ce n'est ni rouge ni blanc".

Après m'être baigné dans l'atmosphère (un petit expresso pour 1.20) j'ai passé chez moi revider la mémoire puis foncé au marché.

Autant que le bord de la Seine était calme, quelques promeneurs et cyclistes et le soleil étincelant dans l'eau remué par la brise, autant le marché Héloise d'Argenteuil était bondé du monde. J'ai pris quelques photos intéressantes, même si pas tous que j'aurais voulu, et j'ai acheté des fruits, de poisson, d'oseille et de la foie de volaille.

J'ai mangé vers deux heures, puis je me suis mise à regarder mes photos sur l'ordinateur. Sur l'écran pleine elles sont meilleurs qu'en petit ou sur papier, mais je ne suis pas mécontent de cette journée bien remplie.

A sept heures de soir, après une bonne dîner (je me suis préparé de caviar d'aubergine à la roumain) j'ai fini la journée avec de la lecture sur les photos numériques.

Lentement, je fais des progrès.

Même à 70 ans, quelquefois je suis tout à fait potable (même si pas toujours): cela m'a rassuré. Ces derniers temps je me trouvais extra moche, mes autoportraits disent que je peux encore paraître acceptable. Au moins, le visage.

Quique seule, on peut tout faire sans témoin, sans devoir donner à développer.

Demain j'irai à la piscine de nouveau à 8h. Me plaire à moi-même, me sentir bien dans ma peau. Ne pas céder à la déprime!

Il y a 45 ans, dimanche matin, nous avons commencé par aller au marché (telemea - fromage de brébis, tomates et pain) puis nous sommes allés pick niquer dans le forêt, ensuite nous "reposer" chez le copain de Sandou, Fanny qui lui avait donné les clés. Je lui ai lu le poème "Je n'ai conservé que..." de Tagora, (en français) puis...

Cela fait mal de devenir femme, mais ensuite, le plaisir de la nouveauté à balayé l'horrible tremblement de terre, d'avoir perdu mon travail et avoir été exclu de mes études à la dernière minute avant la diplôme.

Je suis revenue le soir de Paques, il y a 45 ans, en me demandant "comment se fait qu'on en voit pas sur moi que je ne suis plus vierge?" J'avais 25 ans! Mais après quelques semaines, et d'autres rencontres secrets, une certaines sourire et rayonnement est paru sur mon visage. je conserve un peu de cela encore.

bonne nuit

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