Toujours 24 mars

Dans mon promenade, dimanche, j'ai appris que les gens aiment qu'on prend en photo les objets dont ils sont fiers, les animaux qu'ils aiment, leur copine qui baille.

Je suis entrée ensuite à Louvre, je voulais voir depuis longtemps les antiquités d'Egypte. Plutôt déçue, en générale, j'ai tombé en émerveillement devant des vases rouges à bord noir datant d'environ 3500 ans A.C. Il y a 5500 ans!

On imagine "barbares" souvent même ceux de moyen âge, mais ce n'étaient pas des êtres non civilisés ayant produit et utilisé ces vases-là! On peut prendre des photos dans le Louvre, je reviendrai avec mon appareil (ou un, numérique). Rêver, imaginer ce temps-là.

Non, ils ne pouvaient vivre en caverne ceux ayant créé ces merveilleuses vases! De temps en temps, on oublie hélas le passé et ceux que nos ancêtres savaient. Trop préoccupés par le présent, trop tournés vers l'avenir. Trop imbus par "nous, la nouvelle génération."

On ne doit pas vivre dans le passé, d'accord, pas se laisser enchaîner par lui, mais non plus essayer à s'en détacher complètement.

Même si je ne me regarde plus dans le miroir, ou juste une seconde, le passé est inscrit sur mon front, visage, cheveux. Brrrr... et corps. Les rayons ultraviolets "sains" donnant une bonne teinte, le soleil éclatant près de la Méditerranée, les chirurgiens "arrangeant" en fait brûlant mon peau. Les rides arrivent aussi, la graisse ne fond pas seulement là, où je la voudrais, et jamais tout à fait. Heureusement, il n'y a pas d'amertume ou dégoût de vie inscrit sur mon visage non plus. C'est plus important que les imperfections de la peau. J'ai plus souris que pleuré.

Et chaque fois que je n'aimais pas l'expression dans le miroir, j'ai changé quelque chose dans ma vie, je me suis obligée à regrimper la pente.

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