6 juillet 2004

Quelques part, j'ai perdu le courage de partir, l'envie de m'en aller, me lancer à la découverte de l'Ireland (ou un autre région du globe). Quand? Où? Pourquoi?

Je n'ai plus envie de nager, je suis lasse même de me promener. Que m'arrive-t-il?

Et les pensés qui me sont arrivées après avoir fini la traduction des lettres sont devenues grises. Deborah a réussi prendre l'argent de loyer, puis vendre mon petit appartement (le seul que j'ai jamais eu pour un temps court) et même prendre l'argent de la vente - et mon père a laissé faire. Moi aussi. J'ai perdu aussi, en réalité, l'appartement hérité que mon père m'avait donné pourtant des années avant son déces, et finalement, j'ai (en utilisation) cette pavillon acheté par Sandou. Je trouve justice et il serait lui aussi de me savoir ici.

Il faudra faire quelque chose pour que le courage me revienne. L'envie de faire, d'agir. La passion.

Je voudrais m'offrir quelque chose pour ce 12 juillet spécial de mes 70 ans, mais quoi? Je me sens comme un chien battu, bas. Et, hélas, les lectures chez WISE sont brefs et pas génieux, au moins jugeant par celle de ce midi.

Je me réveille à deux ou trois au milieu de la nuit, lis, puis le soir je m'endors trop tôt de nouveau. D'où vient ce déprime? Les fantômes enfuis me hantent? Il aurait mieux valu les laisser dormir? Ou alors peut-on les 'exorciser'?

En fait, à chaque fois que j'ai (dû) laissé derrière moi des choses à lesquelles je tenais, regrettais, c'était pour aller en avant. J'y est trouvé plus, mieux, enrichissant ainsi ma vie.

Alors, Julie, la tête haute et pas trop de regrets!

Je me sens si seule d'un coup.

Désabusée.

Cela passera.

Comment?

Je trouverai un herbe à quoi m'accrocher et grimper, de nouveau, encore.

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