5 octobre 2004

Huit heures se sont passées et il ne fait pas encore lumière. En même temps, malgré le ciel couvert, il fait extrêmement doux pour un début octobre.

J'ai mal au dos. Je dois aller voir le docteur. Je le pousse plus loin au moins depuis un mois. Pourtant, cela pourrait être grave, tous les maladies négligées le sont.

J'ai revue les images prises le printemps 2002: foncés, hésitantes, mais porteurs d'espoir. J'ai pris tant des bourgeons et des pousses en attent de s'ouvrir! Et aussi mes premières autoportraits: moi dans le vitre le nuit.

Puis, les images gros plan dûes au petit appareil digital. Les gouttes d'eau sur une feuille, une tulipe. Pissenlits ouvertes, jaunes et blanches, prêtes à être soufflés pour se reproduire.

J'ai lu hier soir le e-mail de Terry, mon prof photo documentaire: une ou deux photos dans une pellicule de 36 est déjà un succès. Réfléchir: pourquoi elles me plaisent. Et aussi, que faire pour que les autres soient aussi - meilleures. Au moins 'potables'.

En fait, sauf la pellicule noir blanc, j'ai plus de réussites, au moins d'après moi. Enfin, ce matin je récupére mon ordinateur. Que diable a pû se passer encore? J'espère que cette fois-ci, ils ont trouvé ce qui cloche et que ce ne sera pas rebelotte en moins d'un mois. De toute façon, je dois m'y préparer et sauvegarder régulièrement tout mon travail sur CD ou disque Zip, et faire une base de donné pour m'y retrouver: au moins, avec les photographies.

Bientôt (depuis avril) 8000 images digitales en ne comptant pas celles prises avec l'appareil "normal" et mises, elles aussi sur CD. En tout, plus de 10 000 . Oui, il faut s'en occuper à les inventorier, et bien.

Mes écrits, n'occupent pas beaucoup de place, mais il faudra sauvegarder chaque jour mon travail. Aussi les diverses versions.

En plus, essayer les diverses techniques décrites dans mes 30 nouvelles livres. J'ai de quoi faire pour un certain temps.

Ne pas m'enfermer, malgré tout cela. Heureusement, les classes photo documentaires me sortent de mon trou, et Terry dit qu'elles continueront jusque Avril. J'espère d'avoir bien compris.

Acheter de nouvelle materielle.

J'ai besoin d'une appareil numérique avec davantage de zoom optique et plus de résolution. Plus rapide aussi. Meilleur, même sans flache. En plus, pas volumineux ni lourde. Que choisir?

Dans les dernières magazines Fnac, j'ai remarqué un petit Sony de 7 mega, optique Zeiss, large écran, mais seulement trois fois zoom d'agrandissement. Une Minolta bridge, agrandissant 12 fois, mais seulement 4 mega pixels, les deux pour le même prix. Il me faudrait un combinant les deux qualités.

Dehors il pleuvote, mais il fait si doux!

Les roses cachés par les branches de bignones on réussi à percer au dessus pour avoir leur soleil et il y a au moins quatre ou cinq fleurissant maintenant. Je croyais cette année qu'elles ne réussiront à percer: les voilà.

On apprend tellement de la nature, quand on vit plus près d'elle et à leur écoute. On observe, on y réfléchit.

Au revoir, mon cher journal.

4 octobre 2004

Jeudi et vendredi j'étais euphorique, samedi et dimanche misérable, à cause des mêmes images 'ratées' et aujourd'hui, je me suis rendu compte qu'il n'y avait pas de quoi l'être. J'ai fait quelques images très intéressantes, et d'après moi, même réussies. Expressives. Originales. Amusantes ou émouvantes.

Des caractères, des gens vivants. Appartenant, je crois, bien à la vie de la 18e arrondissement de tous les jours.

quelques images de 30 sept. 2004

Première balade documentaire: paris 18e (avec le groupe de Terry au début et à la

3 octobre 2004, dimanche

Depuis jeudi, je passe de l'euphorie à abattement. Des doutes et des ravissements.

Les 120 images pris avec Nikon et 80 avec Sony fait rue Mont Cenis chez le Relieur, la rue, ensuite rue Duc où j'avais ma société dans la rue puis entrant dans la boutique où on fait des protèges, au café Postal ensuite et le marché Poteau, coin place Charles puis le café arabe où j'étais si bien accueillie. Quelle récolte en quelques heures!

D'ailleurs, l'euphorie vient de l'accueil, à partir des deux jeunes relieurs travaillant à l'ancien jusque café arabe, exceptionnel et chaleureux. L'abattement vient des images pas à l'hauteur des possibilités offertes.

Loin de là.

Il y a quelques unes pas trop mal, si peu en pourcentage! Et même cela... Les gens au travail, ce n'est pas si facile que cela a montrer. Quant aux passants, c'est la rapidité de la réaction, la lumière, etc. Ce n'est pas un mauvais début pourtant.

Ce qui est sûre, mon contact avec les gens n'est pas mauvais. C'est positif. Je ne regarde pas assez l'appareil avant prendre l'image, hélas.

Sur la rue, il faudrait régler avant pour attendre l'occasion et clic, mais dans les boutiques tout en parlant avec eux, j'avais l'occasion de régler, j'aurais dû.

Je crois que je n'aurais pas dû sauter certaines mais je peux encore demander. Se croire trop, n'est jamais bien.

De toutes les photos, j'aime celle du barbu à la tâche dos courbé, la première de toutes en fait; la vieille avec deux bâtons marchant doucement vers le marché; la femme aux béret rouge et celle au pantalon noir, et l'égyptien ayant arrivé depuis longtemps à Paris. J'aime aussi l'image assez flou pourtant de l'homme et la femme qui se croisent et ne s'arrêtent pas.

Le reste, plutôt d'intentions.

J'étais dans "une autre état" comme enivrée. D'om le plaisir, c'est vrai, mais aussi le fait de n'avoir pas assez refléchie.

D'autre côté, je me demande: est-ce mon numérique est valable où devrais-je acheter un autre plus haut de gamme? Comme je l'ai, je devrais d'abord apprendre mieux utiliser le Nicon, ce qui servira plus tard de toute de façon.

Que ce weekend sans ordinateur me parait long! Et en plus, je n'ai pas eu le courage de sortir depuis hier soir et la contemplation des résultats me déprime.

J'ai aussi trop mangé.

Julie, quelques bonnes images (au moins que j'aime maintenant) n'est pas si mal que ça pour une après-midi de travail!

J'ai aimé l'atmosphère familiale et badine du café coin Poteau, place Charles et l'accueil chaud dans l'autre café par les six hommes: un algérien, un marocain, un tunisien, trois égyptiens.

C'est aussi étonnant que le visage me paraissait, au début, insignifiant est finalement le plus frappant. On ne doit jamais se dépecher trop, il faut regarder les gens avec plus d'attention.

Les idées, en général, étaient bonnes. La réalisation, en gros, reste à désirer. Je peux retourner si je veux. Essayer mieux faire.

Si je ne compte pas la pellicule, noir blanc avec ses résultats lamentables, j'ai fait plus d'image que Terry avait demandé: environ 72. En plus, j'ai celles de l'appareil digital, dont certaines sont pas trop mauvaises.

Est-ce que la petitesse de l'appareil fait que les gens ont moins peur d'être prises? Moins conscients de l'être en général, surtout que j'ai arrêté le bip - ce qui m'a un peu perturbé au début, mais c'est mieux quand on ne veut pas attirer l'attention à chaque clic.

Enfin, l'important est de progresser.

Je dois laisser reposer un peu plus les photos de jeudi et ne pas oublier que c'est seulement la première classe de Documentation 101.

Le fait est, et cela a de positif et de négatif, que je n'étais pas dehors, mais la plupart de temps "dedans". Je m'intéresse vraiment aux gens et ce qu'ils font et me sens près d'eux. Bien sûr, j'ai vécu 20 ans dans ce quartier, ces rues.
La fameuse photo, de la maison rose, vue déjà plus de 16.000 fois sur la site flickr seulement, je l'avais fait, "entre autres" juste quelques jours (un dimanche) avant la première promenade photo documentaire, qui lui était le 30 septembre 2004, et m'a donné le courage et l'impulse pour tous les autre promenades.

J'étais allée ce dimanche "découvrir les environs" seule, avant d'aller, jeudi avec le groupe.

J'ai résisté aux savarins


I resisted last september, originally uploaded by Julie70.

mais au moins, je les ai pris en photo!

Mercredi, 29 sept 2004

Pas contre, les photos prises dimanche à Montmartre, autour du Lamarck m'ont assez déçu. Il y a quand même quelques unes très bonnes et le Nicon a presque mieux fonctionné cette fois que mon petit Sony adoré. Mais je n'ai pas fait les mêmes genres d'images avec l'un et l'autre.

Avec Sony, les citrouilles s'aimant dans un coin, les tartes au pomme et les savarins, sont particulièrement réussis en tirage A4, elles me régalent de loin. Mais la maison rose, deux images prises) sont d'une qualité qui, vraiment, fait rougir toutes images digitales. Je croyais avoir mise Kodak ultra, mais je ne sais plus bien. C'est mal, Julie. Tant pis pour toi.

Lundi, j'ai eu 81,3, mais encore loin de 75 kg désiré. Aller vers en bas, bouger plus, c'est plus important que la vitesse d'y arriver.

La classe de documentation de 18e arrondissement choisi par notre professeur de photographie Terry, commence demain. Que va m'apporter?

Je suis très près de cette quartier, même après quatre ans je ne peut pas le regarder de "dehors", pourtant j'observe ce qui a changé. Pas mal des motos garés dans les rues et des mini voitures. Est-ce le signe de change de l'âge de ses habitants? Plus des géraniums dans les fenêtres aussi. Que choisir comme thème?

"Paris autrement"?
Montmartre touriste?
18e petite ville?
Les couples?
Les habitants?
Photo des autres collègues photographes?

ps 2008:
c'est intéressant de savoir quand j'ai prise La maison Rose, mais encore plus ce que je me demandais avant partir à la chasse d'image documentaire la première fois. Finalement, le lendemain, je suis entré dans les boutiques, j'ai montré le 18e au travail des artisans surtout.

Paris centre, le 22 septembre 2004 photos


Je me suis inscrite au groupe d'écriture lecture autobiographique, nous nous rencontrions les Mercredis près de pont Louis Philippe, centre Paris, et j'y allais du Chatelet. Que des souvenirs de cette première belle balade!

26 septembre 2004

Je suis ultra contente de moi même. Attention! Pas trop?

J'aime les photos prises à Châtelet, à Pont Louis Philippe mercredi, la série avec elle et lui du vendredi, les images de 18e de ce matin.

Mais aussi celles prises à l'anniversaire de David, donnant l'atmosphère sinon autre chose. Et celles de weekend dernière à la Carrière sur Seine avec l'agriculteur et son champs, le portier mercredi et le boulanger ce matin très tôt.

Pour les photos de sport, les joggeurs, je ne suis pas encore là, mais le champs de courgette, ah oui!

L'imprimante HP de Lionel donne de très belle images. Encore faut-il bien apprendre à le manipuler. Je dois aussi faire des sequences animés genre diaporama commenté avec les images choisis et les textes.

Tant à faire cette automne!

Carrière sur Seine


Voisinage- (16), originally uploaded by Julie70.

Ceci est le chemin longeant la Seine, pris plus tard, je dois trouver les images prises en septembre 2004 encore.

18 septembre 2004

Ce matin, des huit et demie, je suis allée à Carrière sur Seine. Au bord de la Seine, à cette heure-là, le café n'était pas encore ouverte. Le soleil très bas rasant se reflétait dans l'eau, tout près de la côte une grande bande de canards se promenait - et parfois se crêpaient la geule les uns des autres. Une fois, effrayés, ils se sont envolés, ensuite ils se sont habitués à ma présence.

J'aurais voulu prendre un quand il sortait de l'eau juste assez pour battre l'ail. Une autre fois. S'est enregistré, sinon sur la mémoire de l'appareil photo, en moi.

En me promenant, je me suis rappelée des "lignes conduisant le regard" et j'ai fait quelques images des champs cultivés, c'est ainsi que j'ai rencontré Michel, l'un des quatre agriculteurs marechais de Carrières. "Nous étions plus de cent, il n'y a plus que quatre" et je crois qu'il est le seul à travailler sans aide. Il travaillait le fer, faisant des rampes, en perdant son travail, il a repris le métier de son père et grand père.

"Nous sommes de Carrières depuis 400 ans!"

Il habite une ancienne maison troglodyte, transformé, sous les rochers. A 55 ans, il vit seul "jamais marié". Il m'a parlé pendant deux heures, heureux d'avoir quelqu'un à bavarder.

Il loue des bouts de terre, cultive pomme de terre, fèves, carottes, choux, tomates, épinards, courgettes, oignons. Et loin, même des dahlias - pour son propre plaisir. Loin de chemin, pour les préserver des promeneurs.

Selon son indication, j'ai cherché le marché, les lavoirs, le jardin dessiné par Le Nôtre. J'ai pris aussi des photos dans le café (café et croissant ensemble 2 euros) et très bons! tout en bavardant avec les gens là aussi. Ensuite, ils m'ont laissé les prendre en photo et m'ont souris avec chaleur.

Une voiture des policiers m'a suivie vers la fin "mettez votre ceinture", mais je crois qu'ils voulaient surtout savoir pourquoi je tournicote dans leur ville.

J'ai acheté trois cadres à 3 euros en tout au brocant, puis je suis revenue et bien mangé chez moi. Heureusement, pas avant, mais vers midi et demi, la batterie était déchargé.

Faire deux images à rafale est une bonne idée: l'expression des gens change. Je crois que les saules bougeant dans le vent me permettront des images superposées, impressionnistes. On comprends mieux leur démarche après une telle promenade au bord de Seine à Carrière.

Hier, nous avons acheté une HP, imprimante et scanner en même temps, peut être je pourrais l'essayer ce week-end moi aussi. Il a un slot pour mettre le Memory Stick Sony et prend des papiers de A4 et 10x15 couleur et qualité laser en noir blanc.

J'ai oublié d'aller acheter de batterie pour le Nicon, cette après-midi. Je me suis pas mal promené.

Diaporama cerises

Avant mes 70 ans, j'avais aussi prise des images que j'aime bien, je vais vous montrer quelques unes, avant d'aller plus loin.

Ceci s'appelle: la vie familiale moderne, prise 9 juin 2004

Jeudi, 16 sept. 2004 - relativité

Magnifique journée de début d'automne.

Le matin, j'ai fait des photos des fleurs et des fruits devant la fenêtre de ma chambre, puis de l'ordre, des champignons grillés. Le transporteur est venu chercher Sony. "Je vois que vous êtes photographe". Il a même reconnu le divorcé dans mes cerises.

L'après-midi, de trois à cinq, je me suis promenée autour de la maison: cent photos! La plupart des "fonds" pour le futur, mais aussi des voisins. L'une des voisines m'a invité pour un tasse de café et montrer les photos, dans son jardin une rose magnifique! Sans me rendre compte, la photo prise montre non seulement qu'une vieille rose ou femme peut être très belle, mais aussi la relativité des choses: la rose parait nettement plus grande que la maison derrière elle.
Tout est relatif

En revenant, j'ai surpris une énorme ombre devant moi: la mienne!

Ce matin, j'ai aussi prise la photo de moi de loin, j'ai appris comment déclencher l'appareil avec dix seconds de retard après le clic. Si je ne retrouve pas rapidement le bout manquant, je vais m'acheter un nouveau trépied.

J'avance.

J'ai aussi reçu un livre commandé encore de Washington, très intéressant. J'ai devant moi, j'espère, un automne bien remplie. La rose cremière et les fruits dessus sont belles, le pull que ma cousine Eva m'a offert agréablement doux et chaud. Il a fait un peu plus chaud cette après-midi que hier.

Je m'amuse bien.

Pourvue que cela dure. Pourvue que cela dure.

L'aggrandissement des deux photos prises de loin m'a donnée un choc: je parais très vieille. Plus que dans celles de matin, prises de près. Je dois paraître ainsi aux gens me voyant. Cela montre de nouveau, la thème choisie, la relativité des choses.

15 septembre: "je me suis offerte"

Hier, très bonne journée, beaucoup de temps passé à l'ordinateur.

Est-ce que c'est de nouveau mon e-mail à travers lequel on a abîmé on PC? Que lui arrive-t-il presque aussitôt après son réparation? Je ne l'ai pas utilisé plus de deux semaines ou trois en tout depuis qu'ils lui ont changé la carte mère et la plupart de temps c'était pour remettre les anciens logiciels et le matérielle à travailler.

Mais ce matin, en constatant qu'il ne démarrait plus, je voulais copier les dernières images et les voir en grande, je l'ai prise avec pas mal de calme.

Sinon, autre chose: faire l'amour (ou sexe) avec B. m'a donné, laissé une certaine sérénité. Attendre calmement ce qui la vie m'apportera.

La première fois, il m'a invité dans un restaurant cher,à notre deuxième rencontre nous avons pic niqué dans le forêt en regardant les écureuils courir autour de nous. La troisième et quatrième fois "chez moi". La troisième rencontre était la plus importante: non pas à cause de nombreuses fois que j'ai jouis juste par ses caresses, mais le plaisir que cela lui avait donné à lui et son appréciation ressentie. Après, je me sentais aux anges et lui, un peu honteux qu'il n'a pas pu aller plus loin.

A notre 4e, 5e, 6e rencontre, je crois qu'il a dû prendre de Viagra. Cela marche. Plus d'une fois même. C'était pas mal, après cinq ans de pause je suis un peu rouillée moi aussi, mais sans l'euphorie (ni l'appréhension) de nos premiers touchers.

C'est quand même mieux de faire l'amour... avec amour. S'aimant. Pas seulement s'estimant. Mais l'estime n'est pas mal non plus.

Finalement, je n'ai pas fait une grande voyage pour mes 70 ans, je me suis offerte 'ça'. Je me suis permis d'y entrer tout en sachant que rien de permanent n'en ressortira.

Il m'a écrit une belle e-mail de remerciement, d'appréciation de nos rencontres et de moi. C'est important et montre, entre autres, qu'il est quelqu'un de bien, tenant compte de l'autre. J'avais oublié, pourtant 25 ans auparavant il m'avait aussi satisfaite à chaque fois et, à cause de nos rencontres, je me sentais très bien dans ma peau. Pendant cinq ou six mois? Je me rappelais seulement comment mais surtout pourquoi c'était cassé entre nous. Mais aussi, qu'après lui, j'avais décidé d'attendre quelqu'un à qui je soit très importante, non seulement au lit.

Ce matin, mon petit fils était tellement ravi de voir que sa mamie Julie porte autour de cou le chef d'oeuvre qu'il m'avait offert récemment. Que de chaleur se dégage de lui vers sa mamie! Comme il peut montrer encore, j'espère longtemps, ses sentiments!

Hier, j'ai imprimé mon récit avec photos incorporés, même celui pour la prochaine fois. S'il s'efface du disque, il me manquera, mais moins. Cela m'apprendra.
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J'ai du interrompre, urgence: chercher les gosses à l'école.

Diaporama, retour à ma ville natale 2004


Comme je parlais hier, de Cluj (Kolozsvàr en Hongrois) j'ai réuni quelques images prises alors, des lieux importantes pour moi. Une autre fois, je pourrais parler d'eux davantage.

12 septembre 2004 - ma ville natale

Je pensais à Kolozsvàr, ma ville natale, comme poussiéreuse, grise où, je craignais, rien ne subsistait plus de l'ancienne ville de mon enfance, ailleurs que dans mes souvenirs.

Retournée quarante ans plus tard, j'ai découverte en Mai, avec ivresse, la même énergie, bouillonnement, en somme vitalité qu'elle avait jadis. Comme ressurgi de sa somnolence, les mêmes maisons repeintes à neuf la plupart, le foisonnement d'initiatives privés et l'ouverture, après 50 ans d'anciennes et nouvelles petites boutiques d'artisanat et ventes diverses.

Ce vieux chapelier entouré des vieux chapeaux en lisant son journal dans sa boutique sombre, il y a 60 ans, quand on lui a dû prendre sa boutique, devait avoir été jeune homme de 25 ans. Dans un autre petit trou cinq jeunes filles rayonnantes en uniforme préparaient et offraient (vendaient) des gaufres frais, pas loin du marché.

Mon ancien appartement transformé en bureau d'importation de caviar et vodka par une femme née déjà en communisme et en train de transmettre à sa fille une nouvelle façon de vivre, après.

La petite maison, près de marché centrale, de mon cousin est meublé, tapissé des livres, lus et relus depuis plusieurs générations, son ordinateur relié à l'Internet rapide, mais c'est son fils le plus jeune qui sait le mieux s'en servir - avec une rapidité halucinant me recopiant les images sur une CD. Son père, professeur de mathématiques à l'université, amène ses étudiants en Allemagne, achetant là bas du vrai thé pour le moment introuvable à Kolozsvàr. (Cluj Napoca maintenant sur la carte.) L'autre cousin, revenu de "dehors" vient d'ouvrir un petit imprimerie offset ayant épousé sa secrétaire. L'épouse du cousin prof, restaure des anciennes châteaux et des vieilles demeures.

Il y a des restaurants anciens ré-ouverts, et aussi des nouvelles par exemple dans le cour au milieu des immeubles. Des repas chers mais aussi d'autres très bonne marché pour les étudiants et à ceux ayant peu des sous, comme les retraités. A l'étage, tout coûte trois fois plus cher, pour ceux qui peuvent se le permettre, mais nul ne demande prouver qui mange où et pourquoi et n'ayant plus du cash, on m'a servi l'expresso une fois à moitié prix. J'ai envie d'y retourner.