18 septembre 2004

Ce matin, des huit et demie, je suis allée à Carrière sur Seine. Au bord de la Seine, à cette heure-là, le café n'était pas encore ouverte. Le soleil très bas rasant se reflétait dans l'eau, tout près de la côte une grande bande de canards se promenait - et parfois se crêpaient la geule les uns des autres. Une fois, effrayés, ils se sont envolés, ensuite ils se sont habitués à ma présence.

J'aurais voulu prendre un quand il sortait de l'eau juste assez pour battre l'ail. Une autre fois. S'est enregistré, sinon sur la mémoire de l'appareil photo, en moi.

En me promenant, je me suis rappelée des "lignes conduisant le regard" et j'ai fait quelques images des champs cultivés, c'est ainsi que j'ai rencontré Michel, l'un des quatre agriculteurs marechais de Carrières. "Nous étions plus de cent, il n'y a plus que quatre" et je crois qu'il est le seul à travailler sans aide. Il travaillait le fer, faisant des rampes, en perdant son travail, il a repris le métier de son père et grand père.

"Nous sommes de Carrières depuis 400 ans!"

Il habite une ancienne maison troglodyte, transformé, sous les rochers. A 55 ans, il vit seul "jamais marié". Il m'a parlé pendant deux heures, heureux d'avoir quelqu'un à bavarder.

Il loue des bouts de terre, cultive pomme de terre, fèves, carottes, choux, tomates, épinards, courgettes, oignons. Et loin, même des dahlias - pour son propre plaisir. Loin de chemin, pour les préserver des promeneurs.

Selon son indication, j'ai cherché le marché, les lavoirs, le jardin dessiné par Le Nôtre. J'ai pris aussi des photos dans le café (café et croissant ensemble 2 euros) et très bons! tout en bavardant avec les gens là aussi. Ensuite, ils m'ont laissé les prendre en photo et m'ont souris avec chaleur.

Une voiture des policiers m'a suivie vers la fin "mettez votre ceinture", mais je crois qu'ils voulaient surtout savoir pourquoi je tournicote dans leur ville.

J'ai acheté trois cadres à 3 euros en tout au brocant, puis je suis revenue et bien mangé chez moi. Heureusement, pas avant, mais vers midi et demi, la batterie était déchargé.

Faire deux images à rafale est une bonne idée: l'expression des gens change. Je crois que les saules bougeant dans le vent me permettront des images superposées, impressionnistes. On comprends mieux leur démarche après une telle promenade au bord de Seine à Carrière.

Hier, nous avons acheté une HP, imprimante et scanner en même temps, peut être je pourrais l'essayer ce week-end moi aussi. Il a un slot pour mettre le Memory Stick Sony et prend des papiers de A4 et 10x15 couleur et qualité laser en noir blanc.

J'ai oublié d'aller acheter de batterie pour le Nicon, cette après-midi. Je me suis pas mal promené.

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