Les images s'animent soudain!

26 novembre 2004

Hier j'ai eu un choc.

En essayant une commande pas encore connue de mon Photoshop Elements 3 nouvellement acheté, des images prises ce jour-là à la Bastille et le passage du Faubourg Saint Antoine se sont mises à défiler: ça, rien de nouveau.

Soudain, une des images un peu plus petite s'anime!

Le programme m'offre les vidéos tournées mélangées avec les images en ordre chronologique: une vraie expérience multimédia!

En plus, cette première fois, pendant que les images défilaient, une musique de fond jouait aussi. L'intégration quasi totale entre image fixe et celles des vidéo m'a sidérée. M'a offerte une nouvelle perspective.

Je n'ai pas pu m'endormir longuement ensuite, dû probablement à plusieurs choses. Une très grande fatigue musculaire, mains bras, épaule, cou et dos crispé pour ne pas bouger l'appareil. Le kiwi acheté à Paris. Une infection au pied gauche. Je me suis sentie terriblement misérable. Tellement bas, relative à la euphorie, haute exaltation ressentie en voyant soudain une de mes images s'animer, et même plus tard, une deuxième.

Je serai obligée de m'acheter une carte mémoire de 1 méga ou plus, le vidéo devient enivrant, surtout que personne ne soupçonne qu'au lieu d'une seule photographie, je prends sons et mouvement. Qui penserait qu'une caméra vidéo se cache dans mon minuscule appareil photo? Pour le moment, très peu.

Je m'étonne de la facilité et n'ai pas encore le courage de prendre tant que mon coeur ou yeux désirerait, je m'étonne aussi à la réaction des plupart des gens. Ou ne se rendant pas compte du tout, surtout comme j'évite aussi la plupart de temps l'utilisation de flash et le bip quand je déclenche, soit tout heureux de poser, fières même d'être photographiés. Et ne se doutant pas du tout, que de temps en temps, ils sont même filmés.

Quelquefois, je demande, autrefois non. Peu des gens refusent "je ne suis pas photogénique" mais le jugoslave de hier, ébéniste, a dû être sans papiers tout comme les gens travaillant dans l'atelier de coutures, probablement non déclarés, ayant leurs raisons de se méfier des images. Non pas de moi, mais d'être prise sur le fait.

En plus, même si je n'ai prise que peu Le Manif, le mélange "foule fervente" à côté des havres de paix où d'autres continuaient leur activité comme si rien ne se passait pas à côté d'eux à deux pas, ressort bien ce que j'ai vécu. Pourtant, quelque chose manque à la fin pour cloturer: je n'avais plus de place sur le mémoire de l'appareil.

J'ai tellement envie de m'y plonger, créer, découvrir! Je sens pourtant que je dois me freiner un peu. J'ai encore des frissons. Restes de la fatigue de hier? Intoxication légère? Nerfs épuisés d'excitement?

Après tous les heures, jours, mois, chez moi au fond de la cour de cette rue tranquille de banlieu, plongée même si seulement pour deux ou trois heures, ou une courte journée, entre gens à Paris devient épuisante et, à la fin, excitant.

Devrais-je enfin me lever, comme la batterie de mon ordinateur est épuisée ou prendre un vieux livre et un peu de recul en même temps?

Il y a tellement à apprendre, vivre!


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