5 janvier 2005, suite

Le 1e janvier, j'ai pris en photo des fleurs magnifiques, un petit lapin sur la table à MacDo ("Je ne pouvais le laisser seul, me dit la femme qui l'avait apporté avec elle"), un café souhaitant 'bonne année' en plusieurs langues.

Le 3 janvier, des portraits prises de loin avec le trépied, pour voir si ainsi elles sortaient moins déformés, et dans le tas, quelques nues, et, comme je n'ai pas d'autre modèle...

Le 5 janvier, trois images, le portrait de l'homme dans le gymnase. En l'agrandissant et en prenant seulement une partie, on voit dans l'arrière plan une femme pas très contente, un peu effrayée. Sur l'image, elle donne l'impression d'avoir peur de l'homme en avant plan. En réalité, elle ne devait pas être contente de se trouver photographié. Une preuve supplémentaire que l'idée: "les photos ne mentent pas" est si fausse. Pour moi, c'est une accidente heureuse, je ne l'avais même pas perçue!

En tournant autour de mon sujet, pour le prendre trois quart et non de face, j'ai éliminé presque tout qui me dérangeait derrière, mais finalement, quand j'ai voulu le montrer appuyé de rembart de la porte, je n'ai plus regardé ce qui était derrière.

Avec le temps, j'apprendrai à diriger davantage mes modèles et m'émouvoir moins. Est-ce bien? Cette émotion ressentie doit passer un peu vers l'autre et compter. Et trop diriger, le naturel et la personnalité peuvent s'en ressentir. Il faudrait trouver un milieu.

De tout façon, hier soir et l'image coupée, m'ont affirmées de nouveau que la photo n'est pas objective, qu'on peut lui faire dire comme dans une information radio ou dans un article de journal ou télévision, ce qu'on veut, presque. Même sans vouloir trop, passer le mauvais message.

(Peut être, des fois notre message d'ailleurs.)


J'espère que celle-ci ne sera pas la meilleure de celles que je prendrai, chaque mardi d'ici quelques semaines.

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